Description
Compact, généreux et étonnamment productif, le mûrier nain ‘Mojo Berry’ réinvente l’arbuste fruitier pour les petits espaces et la culture en pot. Ce cultivar est réputé pour sa fructification continue sur le bois de l’année et le vieux bois, offrant des récoltes échelonnées de la fin du printemps jusqu’aux premières gelées. Autonome et autofertile, il porte de discrets chatons printaniers puis des fruits juteux rappelant la ronce, au parfum doux, légèrement acidulé, très agréables à croquer frais ou à cuisiner. Son port naturellement compact (environ 1 à 1,5 m) et sa croissance modérée facilitent la conduite en bac sur terrasse ou balcon, où il reste harmonieux et facile à maîtriser par une taille légère. La plante supporte bien les hivers tempérés, apprécie une exposition ensoleillée et un sol bien drainé, montrant une bonne tolérance à la sécheresse estivale une fois établie. C’est un choix pertinent pour diversifier les petits fruits en ville comme au jardin, tout en offrant un intérêt écologique durable pour les pollinisateurs et la petite faune grâce à sa floraison discrète mais nectarifère et à ses baies savoureuses.
Origine asiatique et sélection horticole récente, ce mûrier nain a été développé pour conjuguer fructification remontante, autofertilité et port compact, qualités adaptées aux jardins urbains et à la culture en conteneur où la place et l’entretien sont limités.
Appartient aux Moraceae, famille du figuier et du mûrier, connue pour ses fruits composés charnus et ses latex protecteurs. Cette parenté explique la résilience de l’arbuste, son adaptabilité et ses besoins culturaux modérés en sol et exposition.
Sélectionné pour fructifier sur vieux et jeunes rameaux, il produit plus longtemps que les mûriers classiques. Sa petite taille est naturelle, pas seulement le résultat d’une taille. Autofertile, il ne requiert pas d’autre plant pour fructifier, simplifiant les plantations isolées.
Arbuste caduc à port arrondi et ramures denses, ‘Mojo Berry’ porte des feuilles vert franc, ovales à parfois faiblement lobées. Les fleurs sont discrètes, puis de nombreuses baies rouges virant au noir se succèdent en vagues, soutenant une récolte prolongée en climat doux.
Entre 1 et 1,5 m, selon le contenant, l’exposition et la fertilité du sol. En pleine terre, la hauteur tend vers le maximum, tandis qu’en pot, la croissance reste naturellement contenue, idéale pour garder la plante à portée de cueillette.
Environ 0,8 à 1,2 m d’envergure, formant un buisson équilibré. Une taille légère annuelle suffit pour maintenir une silhouette compacte, favoriser l’aération et optimiser la lumière au cœur de la plante pour une fructification régulière.
Silhouette arrondie tendant vers le buissonnant, avec des rameaux fins et une ramification régulière. Son architecture se prête aisément à la culture en bac ou à une formation en palmette basse, adaptée aux espaces réduits et permettant des cueillettes aisées, sans recours à l’échelle ni à des travaux exigeants.
Écorce gris-brun, lisse chez les sujets jeunes, se fissurant légèrement avec l’âge. Les rameaux sont souples, faciles à former. La présence de latex blanc à la coupe est typique des Moraceae, protégeant la plante des blessures et de certaines attaques.
Feuillage caduc, vert franc, ovale à arrondi, parfois faiblement lobé selon les pousses. Les feuilles épaisses supportent bien le soleil non brûlant. En automne, elles jaunissent avant de chuter, marquant une dormance profitable à la floribondité suivante.
Croissance modérée, régulière sans excès, permettant une gestion simple en pot. Une nutrition équilibrée au printemps soutient la floraison et la fructification sans forcer le végétatif, ce qui maintient l’arbuste compact et productif sur la durée.
Bonne rusticité en climat tempéré, l’arbuste supporte généralement des froids proches de -15 à -18 °C en pleine terre. En pot, protéger la motte du gel prolongé et des vents froids, les racines étant plus exposées aux variations thermiques.
Printemps majoritairement, avec des vagues possibles selon le climat et la vigueur. La floraison intervient tôt sur vieux bois, puis sur les nouvelles pousses de la saison, conditionnant une fructification échelonnée jusqu’à la fin de l’été ou l’automne doux.
Petits chatons discrets, verdâtres, typiques des Moraceae, sans grand intérêt ornemental mais essentiels pour la fructification. Ils apparaissent en bout de rameaux bien exposés, suivis rapidement par la mise à fruit si les conditions de lumière et eau sont adéquates.
Fruits composés, d’abord rouges, devenant noir violacé à maturité. Saveur douce, parfumée, rappelant la mûre avec une pointe acidulée. Plante autofertile, pollinisation surtout par le vent, parfois aidée par les insectes. Les oiseaux participent à la dispersion.
Floraison discrète mais nectarifère, appréciée des pollinisateurs. Les fruits nourrissent les oiseaux et petits mammifères, renforçant la biodiversité au jardin. En milieu urbain, l’arbuste offre une ressource nourricière durable et un abri léger en saison.
Plein soleil non brûlant à lumière vive, avec quelques heures de soleil direct pour une fructification optimale. En climat chaud, prévoir un léger ombrage aux heures les plus chaudes pour préserver le feuillage et la qualité des fruits durant l’été.
Sol léger à riche, drainant, profond si possible, conservant une humidité régulière sans eau stagnante. Tolère un pH neutre à légèrement acide. En pot, utiliser un substrat de qualité, enrichi en compost mûr et allégé de drainants.
Travailler un sol drainant, incorporer du compost et un peu de matière organique bien décomposée. En pot, choisir un contenant de 30–40 cm minimum, percé, avec couche drainante. Les plants en pot peuvent être plantés toute l’année, hors gel et canicule.
Prévoir 1 à 1,2 m entre sujets pour une bonne aération et faciliter la récolte. En haie fruitière compacte, réduire légèrement en surveillant la taille. En bac, un plant par contenant suffit afin d’éviter la concurrence racinaire et maintenir la vigueur.
Sol neutre à légèrement acide, léger mais fertile, restant frais sans excès. Éviter les sols lourds et gorgés d’eau; améliorer avec sable grossier et compost. En région calcaire, ajouter de la matière organique pour stabiliser l’humidité et nourrir la micro‑vie.
Arroser généreusement pour chasser les poches d’air et assurer un bon contact racines/sol. Maintenir une humidité régulière les premières semaines, surtout en pot, sans détremper. Un paillage aide à stabiliser la température et limiter l’évaporation.
Une fois établi, l’arbuste devient relativement économe en eau, mais la fructification profite d’apports modérés et réguliers par temps sec. En conteneur, surveiller davantage, car le substrat sèche plus vite; arroser en profondeur plutôt que souvent en surface.
Tailler en fin d’hiver ou juste après la récolte principale. Conserver une charpente aérée, éclaircir le centre et raccourcir légèrement les pousses pour stimuler la ramification. Comme ‘Mojo Berry’ fructifie sur bois de l’année et vieux bois, éviter les rabattages sévères qui réduisent la récolte.
La bouture semi‑ligneuse en été donne de bons résultats avec chaleur douce et hygrométrie contrôlée. Le marcottage de rameaux souples est fiable. Le semis n’est pas conseillé pour conserver fidèlement le cultivar. Les jeunes plants doivent être hivernés hors gel en pot.
Parfait en grand pot sur terrasse ou balcon, en bordure comestible, ou dans un petit jardin proche de la maison pour des cueillettes faciles. Associer un emplacement ensoleillé, abrité des vents froids, et un sol drainé pour sécuriser la fructification.
Associer avec lavande, thym, romarin pour l’attrait des pollinisateurs; avec fraisier, bourrache et souci pour prolonger les récoltes et la floraison utile. En pot, marier à des herbes aromatiques basses pour un ensemble productif et décoratif.
Les mûriers sont traditionnellement utilisés pour leurs fruits frais, en confitures, sirop, tartes et séchés. Les feuilles de certaines espèces nourrissent le ver à soie. ‘Mojo Berry’, compact et remontant, modernise ces usages en rendant la culture accessible sur terrasses et petits espaces.
Globalement robuste, il peut subir cochenilles ou acariens en conditions confinées, et la pourriture racinaire en sol gorgé d’eau. Les oiseaux apprécient les fruits mûrs; prévoir un voilage ponctuel ou récolter régulièrement pour limiter les pertes.
Assurer un drainage correct, aérer la ramure par une taille légère, et pailler pour stabiliser l’humidité. En cas de ravageurs, traiter au savon noir ou huile blanche en respectant la faune utile. Favoriser la biodiversité pour un équilibre naturel.
Installer en plein soleil doux, arroser profondément mais sans excès, nourrir au printemps avec un engrais équilibré. Tailler modérément pour garder la forme et préserver le bois fructifère. Associer des plantes mellifères pour soutenir la pollinisation et pailler pour protéger les racines en pot.
‘Mojo Berry’ se distingue par sa fructification remontante sur bois neuf et ancien, rare chez les mûriers, garantissant des récoltes longues. Son gabarit nain naturel simplifie la culture en pot sans greffage exigeant ni taille complexe. Autofertile et précoce, il peut produire dès sa première année, offrant un excellent rendement au regard de sa taille. Sa tolérance aux étés chauds comme aux hivers tempérés et son entretien réduit en font un cultivar particulièrement polyvalent en contexte urbain et dans les petits jardins.
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